La mondialisation des échanges, la dématérialisation des transactions financières et la vulnérabilité des systèmes d’information sont les principaux phénomènes qui contribuent à cette croissance.
Si la fraude revêt des formes très diverses (détournements d’actifs, manipulations comptables et financières, escroquerie, détournements des circuits de vente, contrefaçon, extorsion, surfacturation, malversations des salariés, etc.) sa progression est notamment due au développement rapide de la cybercriminalité.
La fraude a des effets néfastes aussi bien en termes opérationnels que d’image de marque. Les enjeux financiers pour les entreprises sont significatifs : 13 % des cas de fraudes avérées ont des conséquences financières d’un montant supérieur à 1 million d’euros !
Surtout, ces pratiques criminelles insidieuses sont la source de nouveaux risques pénaux pour les dirigeants. Une entreprise n’a pas besoin de participer activement à des activités illégales pour subir les conséquences d’agissements criminels : un simple manque de vigilance peut entraîner de lourdes conséquences pour l’organisation. D’où la nécessité de les prévenir et de les détecter le plus rapidement possible.
La lutte contre la fraude est donc désormais au coeur des responsabilités de l’entreprise.